ASSOCIATION INTERNATIONALE POUR LA DEFENSE DES FILLES ET GARCONS DES RUES
Piazza Certaldo, 3, int. 31, 00146 ROMA
telefax 06 55285543, e-mail: defjovenescalle@tin.it
Le comité de l’association:
Secrétaire:
Lucia Bruscuglia, psychologue, Rome,
Les violences contre les jeunes des rues au Guatemala (mauvais traitements, coups et blessures, viols, tortures, assassinats, enlèvements, incarcérations arbitraires, vols d'enfants) sont en augmentation constante. Au cours de ces dernières semaines, Miguel a été battu à mort, Enigma assassiné, Elvis blessé par balles, des autos aux vitres polarisées, utilisées par les voleurs d'enfants, ont suivi de jeunes mères des rues avec leur bébés et ont stationné devant la maison du "Mouvement des Jeunes des Rues" (MOJOCA) et devant la maison "8 mars" où habitent des filles sorties de la rue avec leurs enfants, Chiqui a été enlevée et enfermée dans la prison d'une secte religieuse. Des tueurs professionnels, les escadrons de la mort, dont font partie des hommes des forces de l'"ordre" continuent à faire leur sale boulot de nettoyage social. La "Procure des Droits de l'Homme", organisme officiel et d'autres associations de défense des droits humains ont dénoncé cette participation des forces de sécurité à la guerre contre les jeunes qui se déroule au Guatemala.
Les jeunes des rues, regroupés dans le MOJOCA, essaient, en collaboration avec d'autres organisations d'organiser la défense des filles et garçons des rues. Cet engagement n'est pas sans dangers parce que les tueurs sont impitoyables et jouissent de protections haut placées et de l'impunité.
Il est donc urgent de réactiver notre "Association Internationale de Défenses des Filles et Garçon des Rues" pour exercer des pressions sur le Président et le gouvernement du Guatemala. Notre association a organisé, il y a quelques années, des protestations internationales qui ont fait diminuer pour un certain temps les violences. Des milliers de courriels en provenance de beaucoup de pays ont inondé le Président, les Ministres de l'Intérieur et des Affaires Etrangères, des députés, des journalistes et des juges. Les autorités guatémaltèques sont sensibles à opinion publique internationale, surtout des pays de l'Union Européenne qui octroie à ces pays une aide financière importante.
Pour arrêter la main des assassins, les filles et les garçons des rues ont besoin de notre collaboration. Tu peux leur donner un coup de main en
Tes suggestions et tes propositions sont les bienvenues. Tu peux trouver des informations sur notre Association dans le site www.amistrada.net.
J'espère que nous pourrons commencer notre première campagne en janvier 2007, lorsque nous aurons rassemblé les informations sur les violences contre les enfant set jeunes des rues perpétrées en 2006.
Je compte sur ta collaboration et te salue cordialement, Gérard LUTTE
Rome 15 Novembre 2006